Je vous ai proposé un thème annuel « VIS, RÊVE, AIME, CROIS »
Ces quatre mots sont affichés en permanence dans l’école, non comme une banderole supplémentaire pour habiller l’espace, mais bien comme objet de réflexion.
Si, chaque matin, nous regardons autour de nous, il est une évidence que les personnes qui nous entourent sont vivantes (bien vu JP, la Palice n’aurait pas dit mieux !)
On entend souvent dire que la plus grande joie est la naissance d’un enfant. En effet, c’est une chose extraordinaire qui change tout. Devenir papa, maman et avoir donné la vie. La bible nous donne beaucoup d’exemples en ce sens :
« Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance » (Deutéronome 30-19)
« Je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la cité de David » Lc 2, 10-11
« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » Jn 10-11
La vie, vivre, ce n’est pas de vivre à cent à l’heure, griller les étapes, se surinformer par les médias et réseaux sociaux (« à seize ans, j’voulais juste avoir dix-sept. Dix-sept ans, j’étais pressé d’voir le reste. Aujourd’hui, j’aimerais mieux qu’le temps s’arrête » chante Orelsan, dans la quête). Non, c’est tout le contraire. Il est bon de prendre l’information avec amour et de faire en sorte qu’elle soit féconde en nous pour faire avancer demain.
Il en est de même pour l’amour de Dieu, il nous rend heureux de l’intérieur, afin de mieux rayonner de l’extérieur.
« Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger ! » nous dit Socrate et repris par Molière dans l’Avare. Et je pourrais compléter, il ne faut pas vivre pour vivre. Il nous faut laisser une empreinte. Nous sommes nés pour vivre de grandes choses et accomplir des miracles.
Ensemble, entrons dans l’espérance, n’ayons pas peur de faire en cherchant des idéaux de justice, de paix et d’amour.
Encourageons-nous à rêver en grand.
Construisons un avenir où les dimensions locales et mondiales s’enrichiront mutuellement.
Vivons pour rêver et vivons nos rêves !