A compter du 22 janvier 2023, commencera l’année du lapin en Chine.*
Alors, pourquoi ne pas prendre un peu d’avance et mettre au menu de ce jeudi la cuisine chinoise.
Mais avant, pourquoi le Nouvel An chinois n’a pas lieu le 1er janvier ?
Tous les ans, le Nouvel An chinois change de date. Une variation qui s’explique par une particularité du calendrier chinois qui « est la combinaison de deux calendriers, un calendrier solaire (agricole) et un calendrier luni-solaire (civil) ». Alors que notre calendrier grégorien se base sur le cycle annuel du Soleil, le calendrier chinois dépend du cycle régulier des phases de la lune, avec des mois lunaires de 29 ou 30 jours.
Également appelée Fête du printemps et célébrée par des milliards de personnes, cette fête est placée sous le signe des retrouvailles et de l’espoir. En Chine, elle dure 40 jours et implique de nombreux rituels et fêtes. Sept jours fériés sont dédiés au Nouvel An, et la veille, les familles chinoises se retrouvent autour d’un grand dîner. Ce dernier, considéré comme le repas le plus important de l’année, a lieu chez le membre le plus âgé de la famille.
Le Nouvel An lunaire a même donné naissance à sa propre forme de voyage. Lors de la chunyun (migration printanière), des centaines de millions de Chinois rentrent dans leur ville natale pour retrouver leur famille et fêter le Nouvel An. Des milliards de voyageurs ont, par le passé, pris d’assaut les routes au cours de cette période de 40 jours. Connue comme la plus grande migration humaine au monde, elle engorge régulièrement les routes, les trains et les aéroports déjà bondés en temps normal.
L’art culinaire chinois est ancien
A l’époque Yin-Zhou, il y a 3000 ans, la Chine a inventé et découvert des assaisonnements comme la sauce de soja, le vinaigre, le vin, des confitures et des épices. Elle a d’ailleurs beaucoup de savoir-faire en matière d’art culinaire.
Les plats chinois sont appréciés pour leur couleur fraîche, leur odeur suave, leur saveur exquise et leur présentation agréable.
Tous ceux qui aiment la cuisine asiatique connaissent les soupes chinoises, ou l’équivalent vietnamien, le « Phô », composées d’un fond de bouillon et de nouilles dans lequel on ajoute des légumes et de la viande ou du poisson ou des crevettes, plus des aromates et des herbes fraîches. C’est à chaque fois délicieux, c’est hydratant, ça réchauffe, et c’est plein de vitamines et de bonnes choses pour le corps.
Parmi les 10 plats populaires en Chine, nous trouvons le fameux « riz cantonais ». Et pourtant, contrairement à ce que son nom indique, il ne vient pas de Canton. En effet, cette appellation est arrivée en France dans les années 1950, au moment de la migration d’une importante population chinoise. Beaucoup de ces nouveaux arrivants ont ouvert des restaurants sans être forcément des cuisiniers professionnels, ils ont bricolé des recettes qui étaient à mi-chemin entre les saveurs chinoises et européennes. Le « riz cantonais » en est l’illustration.
Ce qui correspond le mieux pour la description du riz cantonais est un riz sauté avec des œufs, des légumes, des morceaux de jambon et parfois des crevettes.
Alors bon appétit !
請享用
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