Samedi 11 février, le Sacré Cœur ouvre ses portes pour développer sa notoriété et surtout pour améliorer sa visibilité.
Mais, le portail du 3 rue Mons ne sera pas le seul à ouvrir ce samedi matin.
Même si vous venez pour découvrir l’établissement, certains professeurs, la vie scolaire, vous rencontrerez également celui que l’on ne voit pas et qui pourtant est là, et qui vous ouvrira grand ses bras.
Le Sacré Cœur de Jésus lui-même.
Le mot « cœur » apparaît environ 400 fois dans la Bible. L’église primitive a toujours relié le cœur blessé par la lance du romain sur ce Jésus sur la croix. « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. » n’est-ce pas ce que vous venez chercher pour vos enfants, qu’ils boivent à la source de l’enseignement ?
Sommes-nous encore une école, une Eglise qui peut enflammer les cœurs ?
C’est vrai, l’école, la foi ne sont pas qu’une question d’images, mais de dévotion du cœur.
Avoir des bons résultats bien-sûr que c’est important, c’est la garantie aujourd’hui de s’ouvrir les portes des lycées, des grandes écoles. C’est la garantie de pouvoir choisir et non subir son métier. Mais, est-ce que cela doit être aux détriments de l’autre ?
Je me souviens de cette phrase : « Les gens disent que la vie est lutte, qu’il faut écraser les autres pour réussir … Et s’ils se trompaient ! »
Le Sacré Cœur, c’est aussi vivre ensemble, dans nos diversités, dans l’acceptation de l’autre, de rencontrer un autre qui m’est différent et qui va tant m’apporter.
« Cor ad cor loquitur » (*Le cœur parle au cœur) – un dicton qui ne vient pas de la Bible mais de François de Sales. Le christianisme est une religion du cœur, ou n’est pas une religion du tout.
On ne se contentera pas des talents, de l’intelligence de vos enfants, mais nous comptons aussi sur leur regard quand ils découvriront une pièce de théâtre; leur sourire, leur expression de joie quand ils partiront en sortie pour découvrir les richesses de ce qui les entourent.
De même que dans l’amour humain, nous ne pouvons connaître quelque chose de l’être aimé que lorsqu’il nous ouvre son cœur, nous ne parviendrons à connaître quelque chose des pensées des autres que par la proximité de la lecture, de l’écriture, du calcul, de l’art et des autres matières qui seront enseignées. Par leur proximité, leur intimité, leur coté mystérieux, le cœur des sciences s’ouvrira à eux par amour.
Sacré Cœur de Jésus,
Tu es le seul et le véritable ami.
Tu prends part à mes malheurs,
Tu t’en charges,
Tu as le secret de t’en servir pour mon bien.
Tu m’écoutes avec bonté lorsque je te raconte mes peines et tu ne manques jamais de les adoucir.
Je te trouve toujours et partout ; tu ne t’éloignes jamais et, si je suis obligé de changer de demeure, je ne manque pas de te trouver déjà présent et à m’attendre où je vais.
Tu n’es jamais fatigué de m’écouter ;
Tu ne te décourages jamais de me faire du bien.
Je suis certain que tu m’aimes et je veux et désire t’aimer.
Toutes les épreuves de l’âge et de la vie ne peuvent pas te détacher de moi.
Tu ne me seras jamais plus proche que lorsque tout ira au plus mal pour moi.
Tu endures mes défauts avec une patience stupéfiante ; mes infidélités, et même mes ingratitudes ne te blessent pas assez pour que tu ne sois pas toujours prêt à revenir près de moi dès que je le veux.
O Sacré Cœur de Jésus, accorde-moi de le vouloir apprendre de toi, comme je veux apprendre des autres.