Au 2e siècle avant l’ère chrétienne, la terre d’Israël n’est qu’une petite province au sein de l’immense empire dirigé par le tyran grec Antiochus IV Épiphane. La terreur règne parmi les habitants car Antiochus a décidé d’interdire la religion juive. Ceux qui continuent à étudier la Torah, à respecter le chabbat ou à pratiquer la circoncision sont condamnés à mort.
Mais un petit groupe de résistants décide de prendre les armes. Ces combattants sont dirigés par un prêtre, nommé Juda Maccabée. C’est pourquoi on les appelle les Maccabées. Ils sont dix fois moins nombreux que les soldats grecs mais se battent avec une telle ferveur qu’ils parviennent, victoire après victoire, à libérer Jérusalem !
Quand les Maccabées entrent dans le Temple, en l’an -164, ils sont consternés par son état. Le Temple a été pillé et utilisé pour offrir des sacrifices aux dieux grecs ! Les Maccabées le nettoient, remettent en place tout son mobilier et décident de le ré-inaugurer afin qu’il soit à nouveau dédié au culte juif.
Il faut également rallumer la Ménora, ce grand chandelier en or à sept branches dont les flammes brûlaient en permanence depuis l’époque de Moïse et d’Aaron. Pour cela, on a besoin d’huile d’olive pure. Or toutes les fioles d’huile ont été brisées ou souillées par les idolâtres.
On ne découvre qu’une fiole intacte et celle-ci a juste la contenance nécessaire pour brûler pendant un jour. La Ménora est allumée avec cette huile le 25e jour du mois de Kislèv (lundi 19 décembre). Un miracle se produit alors : la Ménora reste allumée pendant huit jours, ce qui donne juste le temps de préparer des nouvelles fioles d’huile.
C’est en souvenir de ce miracle que les lumières de Hanouka sont allumées pendant huit jours à partir du 25 Kislèv.