Chic, un nouveau jour férié !
Le calendrier civil, donne une part belle à notre culture judéo-chrétienne.
Sur les 11 jours fériés, 5 seulement ne sont pas religieux.
Il nous faut revenir en 1801, Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII signent le Concordat qui définit le catholicisme comme « religion de la grande majorité des citoyens français. ». Donc, le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption (15 août), la Toussaint et le 25 décembre restent inscrits dans nos calendriers.
Les évêques de France avaient proposé de libérer ce jour pour une autre « cause ». C’est d’ailleurs ce qui s’est passé en 2004, le lundi de Pentecôte est devenu une journée de « Solidarité ».
Revenons à ce lundi de Pentecôte. Pentecôte, du grec, pentêkostê signifie « cinquantième ».
Selon la tradition chrétienne, c’est en effet 50 jours après la Résurrection de Jésus que ses disciples reçoivent « la force du Saint-Esprit ». Cet épisode fondateur, marque le début de l’Eglise. Un phénomène qui leur a permis de transmettre le message de Jésus aux Juifs, alors réunis à Jérusalem pour la fête de Chavouot, avant de commencer l’évangélisation du monde.
C’est parce qu’il est rempli de l’Esprit Saint que Jésus peut parler et agir au nom de Dieu. Mais Jésus n’a jamais voulu garder pour lui ce don merveilleux : il a promis à ses disciples de le répandre sur eux.
Pour nous chrétiens, l’Esprit Saint est à l’oeuvre depuis le baptême et nous le recevons en plénitude à la confirmation ; il nous fait entrer dans une relation forte et intime avec Dieu ; il nous accompagne tout au long de notre vie.
Dieu ne s’impose jamais : son Esprit nous influence vers le bien, mais ne décide jamais à notre place. Sous son influence, nous sommes « bien inspirés » et devenons capables de faire le bien.